Sculpture enlarging machine

Ma seconde machine nommée Mag Two est en fait la robotisation de mon premier pantographe.
Très lente, ce n’est pas une machine pour l’industrie ; mais elle devrait plaire aux artistes, car travaille directement sans numériser préalablement les modèles. Ces derniers sont disposés verticalement : on voit la sculpture se faire dans sa position définitive.
On échappe ici au schéma industriel classique avec une machine pour « lire » le modèle et une pour fraiser la sculpture. Je suis parti d’une idée contraire, c’est-à-dire qu’il n’y ait ni machine lectrice, ni machine exécutrice.
Mag Two se compose de deux machines semblables mais de proportions différentes : (A) et (B).
Ce sont des tables motorisées selon quatre axes (X, Y, Z, linéaire et W angulaire) commandées électroniquement par une source commune d’impulsions : directes pour (A) et à travers un diviseur pour (B).
Sur la grande (A) est placé un bloc de polystyrène expansé, sur la petite (B) est placé le modèle.
En électronique, il m’a semblé plus facile de diviser des impulsions que de les multiplier. Donc pour agrandir de trois fois, par exemple, ce sont les mesures de la sculpture à agrandir, (pour l’instant incluse virtuellement dans son bloc), qui vont être divisées par trois, pour commander (B), jusqu’à ce que le palpeur de (B) rencontre le modèle. Le palpeur de (A) est en arrière d’un outils qui pénètre dans le bloc de polystyrène expansé.
Comme j’ai relié la sensibilité des deux palpeurs de (A) et de (B) les deux machines avancent omotéciquement jusqu’à qu’un des palpeurs touche soit le modèle (B), soit trop de matière en arrière de l’outils (A). À ce moment est programmé : un léger retour omotécique des deux palpeurs, un léger changement de position.
Puis de nouveau les palpeurs avancent et ainsi de suite itérativement jusqu’à suivre en spirale tout le modèle.
On arrive ainsi dégager toute la sculpture de son bloc.